Le Complexe Freeman est une ressource intermédiaire importante du secteur de la Protection de la jeunesse au sein du CISSS de l’Outaouais. Il comporte 4 unités qui accueillent chaque année plus d’une centaine de jeunes vivant avec des difficultés telles des troubles de comportement, la violence, la consommation et les comportements sexuels à risque et les risques suicidaires. Cette ressource accueille également des jeunes ayant de grands besoins via leur Centre de jour pour offrir une scolarisation adaptée, en plus d’offrir des programmes favorisant la réintégration sociale et la préparation à la vie adulte.
Ayant pour mandat la réadaptation et le soutien des jeunes dans leur développement, la programmation de l’ensemble des unités vise à répondre à divers besoins dont le développement d’habiletés sociales, la gestion des émotions, la collaboration, l’entraide, ainsi que le dépassement et la valorisation de soi, le tout dans le cadre d’un vécu éducatif et partagé avec les éducateurs et les agents d’intervention.
Le Complexe représente le milieu de vie de ces jeunes qui ont des besoins particuliers, et c’est pourquoi l’équipe d’intervenants travaille, par leurs stratégies d’intervention, à normaliser leur quotidien.
Les activités sportives et extérieures représentent un volet essentiel du programme de réadaptation puisqu’elles permettent aux adolescents de développer leurs comportements prosociaux en vue d’un retour dans leur milieu de vie respectif. Les espaces et installations pour la mise en œuvre de ses activités est donc primordiale dans la réalisation du mandat premier du Complexe.
Actuellement, la cour extérieure ainsi que les infrastructures limitent le potentiel de ces activités puisqu’elles ne sont pas aménagées et ne répondent pas aux besoins. D’ailleurs, les périodes plus difficiles comme celle de la pandémie démontrent à quel point le besoin de réaménagement est grand auprès des jeunes. Avoir une cour aménagée permettrait aux jeunes de se défouler et de canaliser leurs émotions, tout en développant le sentiment d’appartenance à la ressource.